Médecin remplaçant : statut, fiscalité et démarches administratives expliquées simplement

8 novembre 2025

Vous êtes médecin remplaçant et vous vous demandez quel statut adopter pour exercer sans stress administratif ? Entre statut libéral, salarié ou collaborateur, les choix sont nombreux et leurs conséquences fiscales parfois déroutantes. Comment déclarer vos revenus ? Quelles démarches sont réellement obligatoires avant de commencer à remplacer ? Cet article fait le point sur tout ce qu’il faut savoir pour exercer en conformité et optimiser votre activité.

Avec Contomed, simplifiez votre gestion comptable et administrative grâce à un accompagnement pensé spécialement pour les soignants.

L’essentiel à retenir sur le statut du remplaçant médecin

  • Le statut du médecin remplaçant dépend de son mode d’exercice : libéral, salarié ou collaborateur.
  • Le choix du régime professionnel influence directement la fiscalité, les cotisations sociales et les droits à la retraite.
  • Certaines démarches administratives sont incontournables avant tout remplacement (Ordre, URSSAF, CARMF, assurance…).
  • Une bonne organisation comptable simplifie la gestion, évite les erreurs et sécurise votre exercice.
  • Contomed accompagne les professionnels de santé pour clarifier leur situation juridique, automatiser leur gestion et optimiser leur fiscalité.

Les différents statuts possibles pour un médecin remplaçant

Choisir le bon régime professionnel est la première étape pour exercer en toute sérénité. En tant que médecin remplaçant, votre statut détermine non seulement vos obligations fiscales et sociales, mais aussi votre niveau d’autonomie et votre mode de rémunération. Trois cadres d’exercice principaux s’offrent à vous : le statut libéral, le statut salarié et le statut de collaborateur libéral.

Le statut libéral : le plus courant et le plus souple

La majorité des médecins remplaçants exercent en libéral. Vous facturez vos honoraires via des feuilles de soins, déclarez vos revenus en Bénéfices Non Commerciaux (BNC). Cette situation juridique garantit une liberté d’organisation totale, mais implique aussi de gérer seul votre comptabilité et vos déclarations sociales.

Idéal pour : les praticiens souhaitant enchaîner plusieurs remplacements ou conserver une grande autonomie.

Le statut salarié : la simplicité encadrée

Moins fréquent, le régime professionnel de médecin remplaçant salarié concerne surtout les établissements de santé (cliniques, centres de soins, maisons médicales). Vous bénéficiez d’une fiche de paie et des cotisations gérées par l’employeur, mais votre liberté d’organisation est plus restreinte.

Idéal pour : les remplaçants qui privilégient la sécurité administrative ou qui exercent ponctuellement.

Le statut de collaborateur libéral : une voie intermédiaire

Ce statut permet d’exercer dans un cabinet sans lien de subordination, tout en partageant les locaux et parfois la patientèle avec le titulaire. Vous êtes indépendant, mais intégré à une structure existante.

Idéal pour : les jeunes praticiens qui envisagent une future association ou installation.

Le conseil d’expert Contomed :

La situation juridique libérale reste la plus avantageuse pour la majorité des médecins remplaçants, mais il nécessite une gestion comptable rigoureuse. Un accompagnement adapté vous permet d’en tirer tous les bénéfices sans craindre les erreurs administratives.

La fiscalité du remplaçant : ce qu’il faut vraiment savoir

La fiscalité est souvent le point le plus redouté par les médecins remplaçants. Pourtant, une fois les bases comprises, elle devient un outil de pilotage de votre activité. Votre régime fiscal dépend de votre régime professionnel et de votre mode d’exercice, mais dans la majorité des cas, vous serez concerné par le régime libéral des Bénéfices Non Commerciaux (BNC).

L’imposition sur le revenu : comprendre le régime BNC

En tant que médecin libéral, vos revenus sont déclarés à l’administration fiscale sous la catégorie BNC. Deux régimes sont possibles :

  • Micro-BNC : pour les revenus inférieurs à 77 700 €. Vous bénéficiez d’un abattement forfaitaire de 34 % mais ne déduisez pas vos charges réelles.
  • Déclaration contrôlée (formulaire 2035) : pour les revenus supérieurs ou pour ceux qui souhaitent déduire toutes leurs dépenses professionnelles (loyer, matériel, véhicule, cotisations…).

Le choix du régime dépend de votre volume d’activité et de vos charges réelles.

Les cotisations sociales : un pilier à ne pas négliger

L’urssaf vous facilite les démarches administratives en vous proposant un régime simplifié (https://www.medecins-remplacants.urssaf.fr/accueil) si vous ne dépassez pas 19 000 € de recettes. Ce statut est super simple, vous n’avez qu’un seul interlocuteur à savoir l’URSSAF pour toutes les caisses sociales. Ce statut est très efficace pour débuter et se combine parfaitement avec le régime Micro BNC.

Si vous ne rentrez pas dans ce dispositifs, le médecin remplaçant libéral verse des cotisations à différents organismes :

  • URSSAF : pour les allocations familiales et la CSG-CRDS.
  • CARMF : pour la retraite de base, complémentaire et invalidité-décès.
  • Assurance maladie : généralement via la CPAM ou un organisme conventionné.

Ces cotisations représentent environ 35 à 45 % de vos revenus nets et doivent être provisionnées régulièrement pour éviter les mauvaises surprises.

TVA et exonérations spécifiques

Les actes médicaux réalisés par les médecins sont exonérés de TVA, car ils relèvent d’une mission de santé publique. Vous n’avez donc aucune déclaration de TVA à effectuer, sauf si vous exercez une activité accessoire non médicale (formation, expertise, etc.).

Le conseil d’expert Contomed :

Tenez un tableau mensuel de vos recettes et dépenses pour anticiper vos cotisations. Chez Contomed, nous aidons les médecins à suivre leurs flux financiers et à optimiser leur régime fiscal sans y passer des heures.

Les démarches administratives incontournables avant de remplacer

Avant de commencer à exercer, plusieurs démarches sont obligatoires pour tout médecin remplaçant, afin d’être en conformité avec son régime professionnel et d’éviter toute complication juridique ou fiscale. Ces formalités peuvent sembler fastidieuses, mais elles assurent la légalité et la sécurité du statut de médecin remplaçant tout au long de votre activité.

L’autorisation du Conseil de l’Ordre et l’enregistrement à l’ARS

Avant tout remplacement, il est impératif d’obtenir une autorisation de remplacement délivrée par le Conseil départemental de l’Ordre des médecins.

Ce document précise la durée et le nom du praticien remplacé. En parallèle, une déclaration auprès de l’Agence Régionale de Santé (ARS) peut être demandée, notamment pour vérifier votre inscription au tableau de l’Ordre

L’inscription à l’URSSAF et à la CARMF

Dès votre première activité rémunérée, vous devez vous immatriculer à l’URSSAF en tant que professionnel libéral. Cette inscription déclenche automatiquement votre affiliation à la CARMF pour la retraite et la prévoyance.

Pensez-y si vous pouvez bénéficier du statut médecin remplaçant URSSAF (recettes inférieure à 19 000 €), vous n’avez qu’à communiquer avec l’URSSAF.

Pensez à anticiper cette étape, car les appels de cotisations peuvent arriver plusieurs mois après vos premiers revenus.

La souscription d’une assurance Responsabilité Civile Professionnelle (RCP)

Cette assurance est obligatoire pour tout médecin exerçant, même en remplacement. Elle vous couvre en cas de litige ou de dommage causé dans le cadre de vos actes médicaux. Vérifiez que votre contrat précise bien la mention “remplaçant”.

La rédaction d’un contrat de remplacement conforme

Un contrat écrit entre le médecin remplacé et le remplaçant est exigé par le Code de déontologie.

Il doit préciser les conditions d’exercice (durée, rétrocession, honoraires, obligations, clauses particulières…). Le contrat doit être transmis au Conseil de l’Ordre pour validation avant le début du remplacement.

Le conseil d’expert Contomed :

Gardez une trame de contrat validée par l’Ordre et vos documents administratifs centralisés dans un seul dossier numérique. Chez Contomed, nous aidons les praticiens à structurer ces démarches pour ne plus rien oublier et exercer sereinement.

Gérer son activité de remplaçant avec méthode et sérénité

Une fois vos démarches effectuées, la clé d’une activité durable réside dans une gestion rigoureuse et simplifiée. En tant que médecin remplaçant, votre organisation détermine la fluidité de votre quotidien et la clarté de votre situation comptable.

Tenir une comptabilité adaptée à votre rythme

Même si vos revenus peuvent varier d’un mois à l’autre, une comptabilité claire reste indispensable. Conservez systématiquement vos factures, notes d’honoraires et justificatifs de dépenses. Ces éléments serviront à établir votre déclaration 2035 et à calculer vos charges déductibles.

Un tableau de bord mensuel, même simple, vous permettra de suivre vos recettes et d’anticiper vos cotisations sociales.

Utiliser un outil ou un expert-comptable spécialisé santé

Les logiciels de comptabilité génériques ne répondent pas toujours aux besoins spécifiques des professions médicales. Optez pour un outil conçu pour les soignants ou un expert-comptable spécialisé dans le secteur de la santé.

Cela vous évitera les erreurs sur les BNC, la CARMF ou les spécificités du statut de médecin remplaçant.

Anticiper les périodes creuses et lisser votre trésorerie

L’activité de remplacement est par nature irrégulière. Pensez à constituer une trésorerie de sécurité pour faire face aux périodes d’inactivité (congés, baisse d’activité, maladie). Une bonne anticipation vous permettra d’aborder ces moments sans stress financier.

Le conseil d’expert Contomed :

Centralisez vos justificatifs, vos contrats et vos relevés bancaires dans un même espace numérique. Chez Contomed, nous avons conçu des outils et un accompagnement sur mesure pour aider les médecins remplaçants à gérer leur activité simplement, tout en restant conformes à leur situation juridique.

 

Être médecin remplaçant, c’est choisir la liberté : liberté d’emploi du temps, de lieu, de collaboration. Mais cette autonomie s’accompagne aussi d’un cadre administratif et fiscal parfois complexe. Comprendre son statut de médecin remplaçant, maîtriser les bases de la fiscalité libérale et accomplir les démarches administratives essentielles sont les clés d’un exercice serein et conforme.

Chez Contomed, nous savons que votre priorité, c’est le soin. C’est pourquoi nous vous accompagnons dans la gestion comptable, administrative et fiscale de votre activité médicale, avec des solutions simples, claires et adaptées à votre rythme. Gagnez du temps et évitez les erreurs !

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75 € HT / mois
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  • Rendez-vous d’embarquement : définition d’objectifs et vision à long terme
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