ⓘ L’essentiel de l’article :
- Les frais liés au véhicule (carburant, assurance, entretien, réparations, loyers LOA/LLD, intérêts d’emprunt, garage, amortissement si pro) peuvent être déduits s’ils concernent l’activité.
- Avec un véhicule personnel, on passe souvent par le barème kilométrique : simple, basé sur les kilomètres et la puissance fiscale, +20 % si électrique.
- Si les frais sont élevés (leasing, achat via le compte pro, véhicule neuf), mieux vaut en général opter pour les frais réels qui permettent de déduire toutes les dépenses.
- Les voitures achetées au nom du cabinet/pro peuvent être amorties (plafond de 30 000 € pour un véhicule électrique), et tous les frais associés sont pris en compte.
- En LOA ou LLD, les loyers et charges liées sont déductibles en proportion de l’usage pro ; si l’option d’achat est levée, le véhicule doit être immobilisé en comptabilité.
- Les véhicules électriques bénéficient d’avantages fiscaux spécifiques : amortissement étendu, bonus à l’achat, exonération de TVS, barème kilométrique majoré.
- Le choix entre indemnités kilométriques et frais réels dépend avant tout de vos habitudes de déplacement, du coût réel du véhicule et de la manière dont il est financé.
Frais de véhicule : guide concret pour professionnels de santé à l’emploi du temps chargé
| Vous vous demandez… | Notre réponse claire |
|---|---|
| Quels frais sont réellement déductibles ? | Tous ceux liés à l’usage professionnel du véhicule : carburant, recharge électrique, entretien, assurance, réparations, amortissement (si véhicule inscrit au bilan), intérêts d’emprunt, loyers (LOA/LLD), garage hors domicile. |
| Indemnités kilométriques ou frais réels : quelle option vous convient ? | Si vous utilisez un véhicule personnel avec peu de dépenses spécifiques, optez pour les indemnités kilométriques. Si vous avez un véhicule pro, en leasing, ou avec des frais élevés, les frais réels sont souvent plus avantageux. |
| Je roule peu mais j’ai un leasing, que faire ? | Dans ce cas, les frais réels sont à privilégier, car ils permettent de déduire les loyers, recharges, assurance, etc., même si le kilométrage est limité. |
| Mon véhicule est perso, est-ce que je peux déduire ? | Oui, mais seulement les dépenses en lien direct avec votre activité. Pas d’amortissement ni d’assurance. Pensez au barème kilométrique. |
| J’ai acheté le véhicule via mon compte pro. Quels avantages ? | Vous pouvez amortir jusqu’à 30 000 € (si véhicule électrique), déduire l’assurance, les intérêts de prêt et tous les frais d’usage. |
| Et si je suis en LOA ou LLD ? | Vous pouvez déduire une partie des loyers, selon l’usage pro, ainsi que les frais d’entretien, recharge et assurance. Attention à la revente/levée d’option si vous appliquez les frais réels. |
| Quels sont les vrais avantages fiscaux d’un véhicule électrique ? | En 2025 : amortissement jusqu’à 30 000 €, bonus écologique, exonération de TVS, +20 % sur le barème kilométrique. |
| Comment faire les bons choix sans me tromper ? | Confiez votre comptabilité à Contomed, cabinet 100 % dédié aux professionnels de santé libéraux. On compare les options, sécurise vos déductions et optimise votre fiscalité sans prise de tête. |
Kiné, médecin, infirmier(e), sage-femme, dentiste ou psychologue : professionnel de santé en libéral, cette information vous concerne.
Comme des milliers de professionnels de santé, votre véhicule est bien plus qu’un simple moyen de transport. Il est indissociable de votre activité au quotidien. Visites à domicile, déplacements entre cabinets, formation ou encore gestion logistique, sont autant de trajets indispensables, mais également générateurs de frais de véhicule non négligeables.
Bonne nouvelle : une partie de ces frais de véhicule peut être déduite de vos impôts.
Dans cet article, Contomed vous explique tout ce que vous devez savoir pour déclarer efficacement vos frais de véhicule. Et surtout : quelle stratégie choisir selon votre situation !
Comprendre les frais de véhicule : ce que vous pouvez (vraiment) déduire
Avant de penser optimisation fiscale, encore faut-il bien cerner ce que l’administration considère comme des frais de véhicule déductibles pour un professionnel de santé libéral.
Ici, on parle des dépenses engagées pour l’usage courant de votre voiture dans votre activité, et non des déplacements exceptionnels type train, avion ou hôtel.
Ce point est particulièrement pertinent si vous effectuez des tournées régulières (comme les infirmier·es ou les sages-femmes), si vous consultez dans plusieurs cabinets (cas fréquent chez les psychologues ou orthophonistes), ou si vous utilisez votre voiture personnelle de façon quasi quotidienne pour vous rendre sur vos lieux d’exercice.
Parmi les frais de véhicule éligibles, vous retrouvez :
- Carburant ou recharge électrique
- Assurance automobile
- Entretien (vidanges, pneus, réparations…)
- Intérêts d’un emprunt (si le véhicule est à l’actif possible également avec les IK)
- Loyers d’une voiture en LOA ou LLD
- Amortissement si achat professionnel
- Frais de garage hors domicile
Le conseil Contomed : Tous ces frais de véhicule ne sont déductibles que s’ils sont directement liés à votre activité libérale et appuyés par des justificatifs clairs. Dans ce contexte, mieux vaut centraliser toutes vos dépenses sur un compte dédié et conserver systématiquement vos factures : c’est la base pour déduire vos frais de véhicule sereinement et pouvoir justifier chaque dépense en cas de contrôle fiscal.
Rendez-vous découverte de 15 minutes !
Deux méthodes distinctes pour déclarer vos frais : indemnités kilométriques ou frais réels
Une fois les frais de véhicule identifiés, reste à choisir la méthode de déduction fiscale la plus adaptée à votre situation. Et en votre qualité de professionnel de santé en BNC, deux options s’offrent à vous : les indemnités kilométriques ou les frais réels. Si ces deux approches sont reconnues par l’administration fiscale, elles répondent à des logiques différentes.
Les indemnités kilométriques : simple, rapide, forfaitaire
C’est la méthode la plus utilisée chez les professionnels de santé libéraux qui utilisent un véhicule personnel. Elle repose sur un barème annuel publié par l’administration fiscale, qui prend en compte :
- le nombre de kilomètres parcourus à titre professionnel,
- la puissance fiscale du véhicule,
et, depuis peu, un bonus de 20 % pour les véhicules 100 % électriques. 2A noter que cette méthode ne nécessite pas de justificatifs de dépenses, uniquement de pouvoir attester du kilométrage réellement effectué pour l’exercice de votre activité professionnelle. Elle est donc idéale si vous n’avez pas de véhicule inscrit dans votre patrimoine professionnel et que vos frais sont relativement stables ou modérés.
Les frais réels : précis, détaillés, parfois plus avantageux
Si vos frais liés au véhicule sont élevés ou si vous avez acquis votre véhicule à titre professionnel, vous pouvez opter pour la déduction des frais réels.
Cette méthode permet de déduire exactement ce que vous avez réellement engagé dans l’année : carburant, entretiens, réparations, assurances, amortissement, recharges, loyers de location… selon votre mode de détention du véhicule (achat, LOA, LLD, etc.).
Elle est plus avantageuse dans deux cas :
- si vous roulez peu mais que vos charges sont élevées (ex. : LOA, véhicule neuf, réparations importantes),
- ou si vous avez acheté ou loué votre véhicule via votre compte professionnel.
Le conseil Contomed
Il n’existe pas de méthode « idéale » valable pour tous les professionnels de la santé : tout dépend de votre profil, de la nature de vos trajets et de la manière dont votre véhicule est intégré à votre activité. Chez Contomed, nous comparons systématiquement les deux options pour chaque client afin de retenir celle qui optimise le plus votre résultat fiscal. Cela implique une analyse complète : distance parcourue, type de véhicule, nature des dépenses, statut du véhicule dans la comptabilité…
Véhicule personnel, professionnel ou en location : que pouvez-vous vraiment déduire ?
La manière dont vous détenez votre véhicule – à titre personnel, professionnel ou en location – influence directement sur ce que vous pouvez inscrire en déduction dans votre comptabilité BNC.
Si votre véhicule est acheté à titre professionnel
Lorsque le véhicule est financé depuis votre compte bancaire professionnel, il est inscrit à l’actif de votre entreprise. Cela vous permet d’amortir son coût sur plusieurs années, dans la limite de 30 000 € pour un véhicule 100 % électrique 3. Vous pouvez également déduire l’ensemble des frais de véhicule liés à son usage professionnel : entretiens, réparations, recharges, lavage, assurance, mais aussi les intérêts d’un prêt contracté pour son acquisition. Dans le cas d’un véhicule électrique, la batterie peut faire l’objet d’un amortissement séparé, ce qui permet d’optimiser davantage la déduction.
Il faut toutefois rester vigilant : si le véhicule est revendu avant la fin de son amortissement, une plus-value professionnelle pourrait être imposée.
Si votre véhicule est acheté à titre personnel
Dans ce cas, le véhicule n’est pas inscrit dans votre comptabilité. Vous pouvez néanmoins déduire les frais de véhicule directement liés à son usage professionnel, comme le carburant, l’entretien ou les réparations courantes. En revanche, vous ne pourrez pas déduire ni l’amortissement du véhicule, ni les primes d’assurance, ni les intérêts d’un éventuel emprunt.
Ce cas de figure est fréquent chez les professionnels de santé libéraux qui utilisent leur voiture à la fois pour leur vie personnelle et professionnelle. Dans ce contexte, la méthode des indemnités kilométriques est souvent plus adaptée.
Véhicule en LOA ou LLD : quelles déductions possibles ?
Lorsque vous utilisez un véhicule en LOA (location avec option d’achat) ou en LLD (location longue durée), vous pouvez également bénéficier de déductions fiscales. Il est alors possible de déduire une partie des loyers, selon la part d’utilisation professionnelle du véhicule. Les frais de véhicule liés à son entretien, à l’assurance ou aux recharges électriques sont également pris en compte.
Si vous décidez d’acheter le véhicule à la fin du contrat de LOA, et que vous avez appliqué les frais réels pendant la location, vous devrez l’immobiliser dans votre comptabilité. Cette étape n’est pas obligatoire si vous n’avez pas opté pour cette méthode de calcul.
Le conseil Contomed : Le statut juridique de votre véhicule détermine directement les frais de véhicule ce que vous pouvez déduire. L’amortissement, les intérêts d’emprunt, ou les loyers ne s’appliquent pas de la même façon selon que votre véhicule est personnel, professionnel ou en location. C’est justement pour y voir clair et faire les bons choix que l’accompagnement de Contomed prend tout son sens. Vous bénéficiez d’un suivi ciblé, conçu pour transformer vos frais professionnels en économies durables, en parfaite conformité avec la réglementation fiscale.
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Focus sur les avantages fiscaux des véhicules électriques
Opter pour un véhicule 100 % électrique lorsqu’on est professionnel de santé libéral, ce n’est pas seulement un choix écologique. Il s’agit également d’une stratégie fiscale pertinente. En 2025, plusieurs dispositifs sont spécifiquement conçus pour encourager cette transition, avec à la clé des avantages financiers concrets.
Exonération de la TVS
Les véhicules électriques bénéficient d’une exonération de la Taxe sur les Véhicules de Société (TVS) 4. Même si cette taxe concerne surtout les structures soumises à l’Impôt sur les Sociétés, c’est un point à noter si vous exercez dans un cadre professionnel élargi ou si vous êtes concerné par une structure à responsabilité.
Amortissement renforcé
Pour les véhicules électriques achetés à titre professionnel, l’amortissement fiscal est particulièrement avantageux. Le plafond est porté à 30 000 €, contre 9 900 € pour un véhicule thermique. 5Cela signifie que vous pouvez réduire votre base imposable de manière significative, surtout si votre voiture est neuve ou récente.
Bonus écologique et prime à la conversion
Selon les conditions d’éligibilité en vigueur, vous pouvez bénéficier d’un bonus écologique à l’achat ainsi que d’une prime à la conversion si vous mettez à la casse un ancien véhicule polluant. Ces aides viennent directement alléger le coût d’acquisition, ce qui améliore encore l’intérêt de l’amortissement.
Majoration des indemnités kilométriques
Si vous utilisez un véhicule électrique à titre personnel mais que vous optez pour la méthode des indemnités kilométriques, vous bénéficiez d’une majoration de 20 % du barème.6 C’est un levier fiscal simple à activer, notamment si vous réalisez un nombre important de kilomètres chaque année.
Le conseil Contomed : Le véhicule électrique combine efficacité comptable et cohérence éthique. Il peut être intéressant pour les professionnels de santé qui souhaitent limiter leur imposition tout en s’engageant dans une mobilité plus responsable. Chez Contomed, nous intégrons cette variable dans nos simulations pour vous aider à déterminer si ce choix est réellement rentable dans votre cas et comment l’exploiter fiscalement au mieux, selon la méthode choisie (frais réels ou barème kilométrique).
Prendre rendez-vous pour mieux comprendre
Les frais de véhicule représentent un poste de dépense incontournable pour tout professionnel de santé en libéral. Mais bien gérés, ils peuvent devenir un levier fiscal puissant, encore trop souvent négligé. Pour en tirer pleinement parti, il est essentiel de bien identifier les frais réellement déductibles, de choisir la méthode la plus adaptée à votre situation (barème kilométrique ou frais réels), et de prendre en compte la façon dont le véhicule est intégré à votre activité.
C’est justement ce que permet l’accompagnement expert de Contomed, cabinet comptable 100 % dédié aux professionnels de santé : vous aider à transformer chaque dépense de véhicule en gain fiscal concret !
Sources
- https://entreprendre.service-public.fr/actualites/A14686 ↩
- https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043155901 ↩
- https://www.edf.fr/entreprises/le-mag/le-mag-entreprises/decryptage-du-marche-de-l-energie/vehicules-electriques-en-entreprise-une-fiscalite-avantageuse ↩
- https://www.edf.fr/entreprises/le-mag/le-mag-entreprises/decryptage-du-marche-de-l-energie/vehicules-electriques-en-entreprise-une-fiscalite-avantageuse ↩
- https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/4582-PGP.html/identifiant%3DBOI-BIC-AMT-20-40-50-20191218 ↩
- https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14686#:~:text=Depuis%202021%2C%20le%20montant%20des,automobiles%2C%20motocyclettes%20et%20cyclomoteurs). ↩
FAQ - Votre expert-comptable répond à vos questions
Oui, les frais de stationnement engagés dans le cadre professionnel (visites patients, déplacements entre cabinets) sont déductibles, à condition d’être justifiés.
Non, les trajets entre votre domicile et votre lieu habituel d’exercice ne sont pas considérés comme professionnels et ne sont donc pas déductibles.
Oui, si vous utilisez le barème kilométrique ou si vous déclarez des frais réels, il est fortement conseillé de conserver un relevé précis des trajets professionnels (dates, adresses, distances).
Ils peuvent aussi donner lieu à une déduction des frais réels ou via un barème kilométrique spécifique publié par l’administration fiscale.
Oui, mais uniquement en proportion de l’usage strictement professionnel. Les frais privés doivent être exclus.
Un carnet de trajets détaillé, appuyé par des factures et relevés kilométriques, est le meilleur moyen de prouver la part réelle d’usage professionnel.
Oui, s’ils concernent un déplacement professionnel et qu’ils sont appuyés par un justificatif.
Oui, si le déplacement est directement lié à l’exercice de votre profession libérale et que vous pouvez le documenter.
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